Domaine Philippe Pacalet

La belle histoire de Philippe Pacalet

Qui dit neveu de Marcel Lapierre, dit sensibilité aux vins libres dans les gênes.
C’est tout naturellement que Philippe Pacalet prend donc la route pour devenir vigneron nature à son tour. Il fera des études tout en se formant chez son oncle, puis il fera la rencontre du très grand Monsieur Jules Chauvet. Cette rencontre l’aidera sur la recherche des levures indigènes, jusqu’à la disparition de ce dernier. Entouré des précurseurs du vin nature dans le Beaujolais, Philippe a pu déjà se faire une image respectée dans ce monde viticole particulier. C’est comme ça qu’il a pu intégrer le renommé domaine Prieuré-Roch. Une confiance s’installe alors avec Henry-Frédéric Roch. Philippe Pacalet réalise les vinifications des vins de 1991 à 2001. Une liberté qui le guidera tout au long de sa carrière, une envie de faire des vins qui reflète un terroir, un climat. Malgré ses amitiés et ses racines dans le Beaujolais, Philippe Pacalet sait qu’en Bourgogne, on fait des vins fins, des vins élégants.
C’est donc en 2001 qu’il va venir s’installer à Beaune. Compte tenu des prix, il décide de reprendre des parcelles en fermage dans le chablisien. Son activité de négoce voit alors le jour, c’est quelque chose d’un peu nouveau à l’époque. C’est une autre manière de faire du vin, Philippe Pacalet n’est pas propriétaire des parcelles mais il est sous contrat avec des producteurs. Il va donc faire le travail à la vigne chez certains, donner des conseils de production, de culture, de vinification, et chez d’autres, il achète la récolte entière. Ce sont des contrats mais avant tout des échanges valorisants pour les parties concernées.
Philippe Pacalet réalise donc des vins depuis les terroirs de Côtes de Nuits, Gevrey-Chambertin, Aloxe-Corton, Pommard, Chambolle-Musigny, Côtes de Beaune, Puligny-Montrachet, Chassagne-Montrachet, etc… Des appellations aussi prestigieuses et élégantes les unes que les autres. C’est aujourd’hui plus de 18 hectares exploités, plus de 70 000 bouteilles par an. Mais Philippe ne s’est pas arrêté à la Bourgogne. Fan incontournable de la Syrah, il est venu chercher des raisins de Cornas. S’en oublier le Beaujolais, il vinifie également des raisins de l’appellation Moulin à Vent, Chénas.
Une liste d’appellations aussi exceptionnelle que le talent de Philippe Pacalet.

La vinification vue par Philippe Pacalet

Pour laisser s’exprimer au mieux le terroir qu’il a sélectionné avec précaution, Philippe Pacalet use des meilleures techniques en termes de vinification. Des techniques qu’il a pu expérimenter tout au long de sa carrière, notamment au domaine Prieuré-Roch, qu’il a pu faire valider par Jules Chauvet, son oncle Marcel Lapierre. Entre tradition et modernité, Philippe Pacalet a su s’imposer comme l’un des pionniers de la vinification propre.
Il travaille donc en grappes entières, dans des cuves bois tronconiques, avec pigeages. L’étape maîtresse se trouve dans l’élevage, qui peut durer entre 15 et 18 mois. L’atout de Pacalet ? Une vinification sans soufre.
Un travail rigoureux qui détermine tout le savoir-faire de ce maestro. Aujourd’hui, Philippe Pacalet a plus de 25 crus différents, tous produits dans une optique artisanale.

Chez Epicurieux, au showroom, nous avons la chance d’avoir quelques flacons de grand monsieur.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur les disponibilités.